Force vivante du blues, Lucky Peterson offre à cette musique une nouvelle énergie ; ce bluesman contemporain perfectionniste et excessif explose les frontières musicales, en explorant ce style avec cœur et passion.
Depuis 10 ans, JFD productions se charge de la carrière de Lucky Peterson pour ‘la scène’. Aujourd’hui, après 8 albums chez Verve-Universal, Lucky intègre Birdology Records, le label de J.F.D. Productions, par ailleurs producteur-tourneur attitré. Avec la complicité du producteur et légendaire bassiste Bill Laswell, Lucky met en boîte « Black Midnight Sun », un album puissant aux textes sombres et aux ambiances funky, rock et profondément blues et si les références s’imposent, citons Muddy Waters ou Howlin’wolf. La production de Bill Laswell est brute et comtemporaine. Comme l’Art Moderne, le blues perdure dans son renouvellement.
L’enfant prodige du blues, Lucky, est né le 13 décembre 1964 à Buffalo (New York States), de son vrai nom Judge Kenneth Peterson. La musique était de famille, elle faisait donc également partie des affaires familiales : son père, chanteur de blues, était propriétaire du célèbre club : ‘le Governor’s Inn’ (principal relais du blues dans le ghetto local), et Lucky grandit en écoutant Muddy Waters, Buddy Guy, Junior Wells, Jimmy Reed… Son père décela très tôt son talent potentiel et l’initia chaque jour à l’art du blues.
La première fascination de Lucky fut pour la batterie, avant qu’il ne tombe amoureux de l’orgue Hammond B-3. Lucky effectua ses débuts professionnels alors qu’il n’avait que 5 ans, et il avait déjà acquis une telle réputation dans le milieu du blues que Willie Dixon produit son premier disque, le single « 1,2,3,4 » qui lança Lucky sur le devant de la scène nationale, et l’amena à participer à de nombreux shows télévisés tels que ‘The Tonight Show’, ‘The Ed Sullivan Show’…
Parallèlement il poursuit sa formation musicale, en accompagnant alternativement à la basse, à la guitare ou au piano des bluesmen de passage chez son père, comme Lightnin’ Hopkins et Jimmy Reed. Adolescent, Lucky se montra très adroit à tous les postes, spécialement dans le domaine des arrangements ; il est engagé au sein des Mighty All Stars par Little Milton, on fait également appel à lui pour accompagner Bobby ‘Blue’ Bland, B.B. King et Albert Collins sur scène.
Grâce à Little Milton, Lucky Peterson se familiarise avec la vie des tournées, aux Etats-Unis comme en Europe où son talent explosif lui permet de signer son deuxième album, cette fois pour Isabel. Dans les années 80, il devient musicien de studio chez King Snake Records, il quitte son rôle d’accompagnateur fidèle pour monter au premier rang, et signe plusieurs disques de blues pour le label Alligator. Lucky s’impose désormais comme une valeur sûre du blues, donnant plus de 200 concerts par an à la tête de son orchestre, de Barcelone à San Francisco.
Lors de sa rencontre avec Verve, son travail prend une tournure plus variée, plus évolutive. Au cours de la dernière décennie, la mission de Lucky reste le blues moderne, avec des albums de blues actuel qui parle de toute sa vie mêlant blues, funk, rock, jazz et gospel. Guitariste, chanteur, jouant de tous les claviers, il possède des dons individuels qui témoignent d’une vie immergée dans la musique depuis sa naissance. Ce maître du blues a perfectionné son style dès son plus jeune âge, et perpétue aujourd’hui cette tradition ancestrale ; Lucky Peterson – chanteur muni d’une guitare redoutable - est un pont lumineux redéfinissant tout ce qui fait le blues !