Steve Grossman était attendu. Il n’a pas déçu. Entouré d’une formidable équipe où l’on retrouve les légendaires Barry Harris (piano), Art Taylor (batterie) et Reggie Johnson (basse), Steve Grossman nous donne à écouter une musique d’un volume inhabituel dans les productions du moment. Proche de Sonny Rollins et de Dexter Gordon dans la plénitude du son, il atteint ici une sorte de maturité tranquille qui en fait un des plus beaux sons de ténor qu’il soit possible d’entendre.
Cette session évoque par son intensité celles du Rollins de la fin des années 50. Ici on a affaire à un musicien qui affirme son propos avec la force de conviction, la culture et la sûreté des plus grands noms du ténor.
Il est courant de se référer aux grands saxophonistes pour parler de Steve Grossman. Et si Grossman était tout simplement Grossman ?
Un moment rare.
« Ce disque témoigne d’un punch ravageur, d’une puissance lyrique dans le sillage de Rollins. »
Le Nouvel Observateur
« Un des 10 meilleurs disques de l’année. »
The Herald Tribune
« Le résultat est boulversant. »
L’événement du Jeudi
1.Cherokee05:57 (Noble Ray)
2.Let's Call This06:49 (Monk Thelonious)
3.I'll Keep Loving You07:10 (Powell Bud)
4.Let's Monk06:11 (Monk Thelonious)
5.The More I See You09:12 (Warren Harry - Gordon Mack)
6.Oblivion06:56 (Powell Bud)
7.Dance Of The Infidels04:35 (Powell Bud)
8.Soultrane07:32 (Dameron Tadd)
9.Chi Chi03:53 (Parker Charlie)
Steve Grossman : saxophone - Barry Harris : piano - Reggie Johnson : contrebasse - Art Taylor : batterie