EDITION 2018 - DISPONIBLE EN CD & VINYLE - Le plus bel orchestre du monde à son apogée, cela nous donne le plus beau disque possible.
En 1940, Duke Ellington avait déjà copieusement entamé sa carrière, et donné en une douzaine d’années une quantité considérable de grandes œuvres.
À partir de son long séjour au Cotton Club, puis de ville en ville, tout au long des années trente, le Duke avait développé, peaufiné son style et agrandi son orchestre en recrutant les meilleurs solistes. Il avait su faire de chacune de ces fortes personnalités une des couleurs de sa riche palette.
Le compositeur et chef d’orchestre était devenu indispensable à leur épanouissement. Sans eux, la musique qu’il inventait n’aurait sans doute pas possédé le même éclat, la même séduction. De mars à octobre 1940, autour d’un Ellington parfaitement épanoui, ils sont tous réunis ; les fidèles qui l’entourent depuis les années vingt – Harry Carney, Johnny Hodges, Joe Nanton, Cootie Williams, Barney Bigard, Sonny Greer – ainsi que ceux qui l’ont rejoint au cours des années trente – Juan Tizol, Rex Stewart, Lawrence Brown… Récemment arrivés, Ben Webster, premier grand saxophoniste ténor ellingtonien, et Jimmy Blanton, dix–neuf ans, contrebassiste génial et révolutionnaire, portent à son comble de diversité et de perfection le groupe ellingtonien.
Enfin, le Grand Duc vient de découvrir en Billy Strayhorn son double, un alter ego qui saura l’assister dans sa lourde tâche. C’est lui qui a écrit l’arrangement de Chloe, après avoir participé à l’élaboration de Jack The Bear et de Sepia Panorama.
Avant le départ de Cootie Williams début novembre, et en moins de huit mois, sont enregistrés une vingtaine de chefs–d’œuvre. Les voici rassemblés pour la première fois en un seul CD qui fixe pour l’éternité un moment d’histoire de la musique.