La plupart des titres de cet album n'avaient pas été enregistrés depuis plus de 20 ans et dans les mains de l'orchestre de Mingus ils revivent à nouveau.
Certains disent que la musique de Mingus n'avait pas connu autant d'énergie depuis sa disparition.
"Des tempos rapides, des harmonies cassantes, l'incontournable rythme de la ville.
Écoutez Ronnie Cuber qui descend musicalement la 42ème rue, se rappelant la rencontre avec Mingus à Birdland dans les années 50, qu' il décrit d'une voix élégante de beatnik cool au début du morceau "Nostalgia In Times Square".
Mais, de nostalgie il n'y a point chez ces 14 musiciens; ce qui émane de ce groupe; c'est une chimie orchestrée par quelques uns des meilleurs musiciens New Yorkais sur des compositions de jazz parmi les plus provocantes.
Près de 100 Musiciens ont joué ce répertoire depuis que le Mingus Big Band installa ses instruments en septembre 91 dans le night club au sous-sol d'un café de Manhattan.
Une vingtaine de ces musiciens a joué sur ce disque. Le noyau du groupe est le Mingus Dynasty Quintet auquel vinrent se joindre quelques musiciens de l'orchestre qui a interprété depuis 1989 "Epitaph" une oeuvre de deux heures composée par Mingus; dans ce groupe furent invités d'autres musiciens capables d'explorer la texture, la densité et toute la gamme des oeuvres de Mingus.
Peu de personnes dans la communauté jazz ont interprété la musique de Mingus depuis sa mort en 1979, et c'est la raison pour laquelle ces groupes furent formés.
La musique de Mingus est une musique intensément personnelle et étroitement liée à son maître et tyran.
Pour l' imprudent, elle peut se révéler être un parcours d'obstacles à une vitesse vertigineuse.
Parfois, elle devient une délicieuse mélodie d'une simplicité désarmante comme dans "Self Portrait In 3 Colors".
Quoi qu'il en soit et bien qu'elles ne puissent pas rentrer dans la catégorie "Musique d'ambiance", ces compositions nous sont familières.
Le riche héritage musical que Mingus a laissé, devient plus accessible aux auditeurs et aux musiciens. Le Mingus Big Band avec son premier disque va nous en faire la démonstration."
Sue Mingus
« Difficile de trouver mieux. »
La Tribune
« Un régal »
Le Progrès
1.Nostalgia In Times Square06:40 (Charles Mingus - Arr. Ronnie Cuber)
2.Moanin'08:59 (Charles Mingus - Arr. Sy Johnson)
3.Self-Portrait In 3 Colors03:13 (Charles Mingus)
4.Don't Be Afraid, The Clown's Afraid, Too09:18 (Charles Mingus - Arr. Sy Johnson)
- 5.Duke Ellington's Sound of Love07:36 (Charles Mingus - Arr. Jack Walrath)
6.Mingus Fingers07:52 (Charles Mingus)
7.Weird Nightmare07:13 (Charles Mingus - Arr. Sam Burtis)
- 8.Open Letter To Duke10:11 (Charles Mingus)
9.Invisible Lady10:28 (Charles Mingus - Arr. Jack Walrath)
10.Ecclusiastics05:58 (Charles Mingus - Arr. Sy Johnson)
Randy Brecker, Ryan Kisor, Lew Soloff, Jack Walrath, Chris Kase : trompette - Art Baron, Sam Burtis, Franck Lacy : trombone - Dave Taylor : trombone basse, tuba - Ronnie Cuber, Roger Rosenberg : saxophone baryton - Alex Foster, Chris Potter, Steve Slagel : saxophone alto - Craig Handy, John Stubbelfield : saxophone ténor - Kenny Drew : piano - Andy McKee : contrebasse - Victor Jones : batterie - Ray Mantilla : congas
