Michel PETRUCCIANI | Duo with NHØP

Inscription à la lettre d'information

( Cochez la case )

J'accepte de recevoir des informations et offres promotionnelles
de la part de Dreyfus Music à cette adresse e-mail :

email

Conformément à la loi « informatique et Libertés » du 6 janvier; 1978, je dispose d'un droit d'opposition aux informations me concernant qui peut s'exercer à tout moment auprès de Dreyfus Music, par le biais du lien de désabonnement visible en bas de chaque newsletter. Seule notre société est destinataire de cet email.

image Duo with NHØP
  • label Dreyfus Jazz
medaillon Petrucciani, Michel

Michel PETRUCCIANI

Duo with NHØP

en savoir plus sur Michel PETRUCCIANI

Voilà déjà dix ans que Michel nous manque. Sa générosité sans fond, son lyrisme ardent, son swing jubilatoire, sa passion de la communication immédiate avec le public comme avec ses musiciens. C’est pour cela qu’on est heureux de le retrouver tel qu’en lui-même dans ce duo impromptu avec NHØP. La rencontre de deux artistes d’exception qui se découvrent avec bonheur lors d’un concert au Jazzhouse de Copenhague ne peut être une expérience anodine. C’est une épreuve de vérité qui ne trompe pas. 


Elle invite à poser quatre questions qui taraudent toute l’aventure du jazz.


Qu’est–ce qu’un grand pianiste de jazz ?
C’est une personnalité forte que l’on identifie d’emblée, grâce à la griffe du son, la signature du toucher, la vigueur percussive de l’attaque. Dés les premières notes d’introduction de « All The Things You Are », on sait que c’est Michel au piano. On le reconnaît à son allant, son allure vive et lyrique. On le reconnaît à la fluidité et l’amplitude de ses phrases où l’on peut toujours entendre distinctement chaque note. Il y a dans son jeu un perpétuel balancement entre force et délicatesse, mesure et démesure, puissance et nuance, urgence et patience, gaieté et gravité. 

Michel jouait merveilleusement les ballades. Il n’est que d’écouter sa version d’ « Autumn Leaves » pour s’en convaincre. Un grand romantique qui délivre une idée euphorisante du jazz avec toujours ce voile de tristesse. « Romantic But Not Blue » pour reprendre le titre de l’une des « chansons ».


Qu’est-ce qu’un grand contrebassiste ?
« La contrebasse, a écrit Francis Marmande, c’est la voix de mon père dans le corps de ma mère ». C’est le pouls essentiel, le cœur nucléaire. Cette voix autonome, prépondérante, qui distribue le temps et les harmonies. Avec Niels-Henning Ørsted Pedersen, trop tôt disparu à l’âge de 58 ans en avril 2005, la contrebasse a touché une forme de perfection. La virtuosité la plus fluide (il pouvait pincer les quatre cordes de son manche avec les quatre doigts de sa main droite) alliée à la musicalité la plus libre. Ceci explique que le géant danois ait joué avec tout le gotha du jazz moderne. Du coup, son nom interminable s’est imposé au monde par sa réduction en quatre initiales : NHØP. Tout est parfait dans son jeu : rondeur et splendeur du son, justesse et drive inégalés, agilité mélodique, vélocité chantante, art de l’envol sur des cordes d’acier délivrant des walking bass impeccables de rigueur et de nécessité. Il enchante et provoque la musique à chaque fois qu’il est là. Ce duo avec Michel en est la démonstration éclatante.


Comment réussir un duo ?
C’est la formule la plus risquée du jazz. C’est une mise à nu sans échappatoire, un exercice de haute voltige sans filet. Tout peut arriver. Chacun de deux complices se doit d’être totalement disponible, très attentif, toujours à l’écoute et à l’affût. La moindre fuite de présence y est fatale. C’est l’art de la conversation dans toute sa générosité, le jeu du double jeu avec tous ses dangers de prise de pouvoir et de dérive narcissique. 
Pour bien dialoguer, il faut savoir parler et écouter en même temps. Ce n’est pas donné à tout le monde. C’est que Michel et NHOP parviennent à faire dans ce duo vif-argent, entrelacs de virtuosité et de lyrisme mêlés, sur le fil si fragile de l’instant. 


Qu’est-ce qu’un standard ?
C’est ce morceau qui résiste à l’épreuve du temps, cette mélodie que les jazzmen ont jouée mille et une fois et qu’ils improvisent toujours comme si c’était la première. C’est l’esperanto du jazz, cette composition sésame qui permet à tout musicien de dialoguer immédiatement avec un autre dont il ignore tout. Le standard est ce qui pardonne le moins. Il y faut le juste tempo, l’introduction qui égare, la mesure qui déroute, la réharmonisation qui intrigue. Toute nouvelle approche est en fait une reprise, une appropriation d’espaces défrichés par d’autres qu’il s’agit de renouveler et délocaliser vers des paysages intimes, les plus personnels possibles.

C’est ce défi que réussissent ici magnifiquement Michel et NHOP.
Sur les quatorze standards revisités au programme de ce concert danois, neuf ont déjà été enregistrés par Michel dans des environnements très différents, comme « Round Midnight » dont il existe cinq versions très différentes. Seuls quatre (« Billie’s Bounce », « Someday My Prince Will Come », « All Blues », « Blues In The Closet » et « Stella By Starlight ») sont inédits dans sa discographie. « Stella » est sans conteste le standard qui donne l’image la plus exacte de la connivence joueuse qui circule entre Michel et NHOP tout au long de ce concert. Chacun s’y affirme complètement lui-même, dans son style, sa manière de conduire et de faire avancer la musique, tout restant toujours en relation constante, quasi télépathique, avec l’autre. 

 

Un modèle de complicité librement partagée. 
Le bonheur d’un échange vif et généreux.

 

  • 1.All The Things You Are:06:43 (Oscar Hammerstein - Jerome Kern)

  • 2.I Can't Get Started:07:05 (Ira Gershwin - Vernon Duke)

  • 3.Oleo:05:54 (Sonny Rollins)

  • puce4.All Blues:06:28 (Miles Davis)

  • 5.Beautiful Love:07:16 (Haven Gillespie - Victor Young- Wayne King- Egbert Van Alstyne)

  • puce6.Someday My Prince Will Come:07:07 (Larry Morey - Frank E. Churchill)

  • 7.Billie's Bounce:07:10 (Charlie Parker)

  • puce8.Autumn Leaves:11:41 (Jacques Prévert - Joseph Kosma)

  • 1.St Thomas:06:08 (Sonny Rollins)

  • puce2.These Foolish Things:10:37 (Eric Maschwitz - Jack Strachey)

  • 3.Stella By Starlight:10:13 (Ned Washington - Victor Young)

  • 4.Blues In The Closet:07:52 (Oscar Pettiford)

  • puce5.Round Midnight:07:48 (Thelonious Monk- Bernard Hanighen- Charles Cootie Williams)

  • 6.Future Child:02:14 (Niels-Henning Orsted Pedersen)

  • 7.My Funny Valentine:07:07 (Lorenz hart - Richard Rodgers)

Michel Petrucciani & Niels-Henning Orsted Pedersen

Réalisation Suite303 / KurTZdev